coucou, allez je profite de la connexion

coucou,

allez je profite de la connexion illimitée qu'on a à Cayenne pour continuer ce récit.

Donc nous voilà partis pour Camopi,

J'ai adoré ce voyage en pirogue, le piroguier, Gilbert connait ce fleuve, l'Oyapock, comme sa poche. Nous remontons donc ce fleuve, à gauche le Brésil et à droite la Guyane. Notre pirogue est en métal, elle va assez vite, enfin assez pour que le vent nous raffraichisse. Le soleil tape bien, nous avons 5 heures de retard par rapport à la France mais nous sommes à l'heure du soleil, donc on prend la pirogue aux alentours de 11 h et le soleil est assez haut. Pour couronner le tout nous avons laissé  notre touk (bidon en plastique qui est étanche) sur l'avant de la pirogue et dedans la crème solaire, je me protège comme je peux les épaules, une écharpe fera l'affaire.

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De temps en temps nous avons des maisons regroupées, enfin maisons, plutôt assemblage de tôles, de bâches et de bois, tout ça du côté Brésilien. On croise quelques pirogues, on en double une ou deux. Gilbert, nous fait passer les sauts sans souci, il connait le moindre caillou.

Une libellule nous tient compagnie pendant un petit bout de chemin, pardon de fleuve.

Nous continuons cette balade pendant 3 heures. Nous passons le village d'ila Bella, qui n'a aucune existance légale mais qui a des numéros aux portes des maisons

un dernier saut à fanchir et nous serons à Camopi. Les sauts sont assez impresionnants parce que personnelement je ne vois aucun passage entre les cailloux et pourtant Gilbert les franchit haut la main.

Arrivée à Camopi

sur la vidéo vous avez le dispensaire en premier plan et au dessus la gendarmerie, on l'aperçoit sur la gauche, Camopi est à l'embouchure de la Camopi ( c'est original, n'est ce pas ??) et de l'Oyapock. Juste en face, de l'autre côté de l'Oyapock se trouve Vila Brazil, ville officielle depuis un ou deux mois, et de l'autre côté de la Camopi, vous avez une partie du village et la légion étrangère, ainsi que la piste pour l'aérodrome. Piste inaugurée en septembre mais pas encore ouverte aux vols commerciaux.

Le débarcadère de la gendarmerie (enfin en théorie) se trouve sur la Camopi, la personne qui a une sorte de jupe rouge c'est un des piroguiers qui porte le Kalimbé, vêtement traditionnel, c'est juste un rectangle de tissu qui passe entre les jambes, retenu à la taille par une corde. A notre arrivée les mobiles sont là pour aider au déchargement du fret qui leur est destiné.

Maintenant nous allons découvrir notre logement, mais ça, ça sera pour plus tard.